Voici donc les stratégies de traduction : l’étude des traductions de romans d’aventures est un des domaines que Le Rocambole souhaitait approfondir (après l’avoir déjà abordé au cours des dossiers sur la collection « Le Masque » avec son dictionnaire des traducteurs, et incidemment dans le dossier sur L’Intransigeant, le tout dans le n°4).
Les traductions ont eu une influence déterminante sur l’histoire et l’évolution du roman populaire en France, car elles se posaient comme une alternative à la production autochtone, entrant en concurrence avec elle. L’édition française a toujours accueilli généreusement les œuvres littéraires étrangères, qui constituent autant d’ouvertures vers l’ailleurs. Cela ne va pas sans poser différents problèmes, dont quelques-uns sont évoqués dans les pages ci-après : qu’est-ce que traduire, comment traduire, que traduire ? Nous apportons notre première contribution à cet immense débat littéraire, vu sous l’angle original qui est le nôtre.
Editorial
Dossier : Stratégies de traduction
— Avant-propos, par Arnaud Huftier
— Poe traduit et introduit en France, par Daniel Compère
— La plus étrange aventure de Mayne-Reid : sa traduction, par Thierry Chevrier
— Une traduction de la négation. R.L. Stevenson par Théo Varlet, par Arnaud Huftier
— Traduction et tradition du fantastique : le tombeau de Dracula, par Hubert Desmarets
— Dickson-Holmes. Le clone retourne à son modèle, par Yves Varende
— Les stratégies de traduction seraient-elles en train de s´inverser ? Le cas Stephen King, par Laurent Bourdier
— Aujourd’hui on expose : Jef De Wulf, par François Ducos
Chroniques
— Le front populaire
— Erratum & addenda
— Achats, ventes, échanges
Les contes du Rocambole
— Poe dans Le Magasin pittoresque (1845) : L´esprit de La Lettre volée, par Arnaud Huftier
— Une lette volée, [par Edgar Allan Poe]