Constat étonnant : aucun ouvrage n’a été consacré à l’auteur du
Bossu depuis la fin du XIXe siècle. Curieux oubli dans lequel se trouve plongé celui qui durant près de cinquante ans fut une des figures littéraires les plus marquantes de son temps. Président à plusieurs reprises de la Société des Gens de Lettres, romancier populaire de premier plan mais aussi écrivain intime salué par ses pairs, inlassable chantre et « historien » de la Bretagne, auteur dramatique, polémiste, conférencier etc. Rien de ce qui touchait à la littérature ne lui fut jamais étranger. Première approche biographique de Paul Féval, ce livre se veut aussi une invitation à la redécouverte d’une œuvre foisonnante qui a nourri l’imaginaire de plusieurs générations de lecteurs.
Jean-Pierre Galvan est professeur des écoles dans la région parisienne. Etudiant depuis vingt ans le roman-feuilleton de la première moitié du XIXe siècle, il a consacré l’essentiel de ses travaux à Paul Féval et à Eugène Sue dont il vient de publier la correspondance reçue lors de la publication des Mystères de Paris.