Georges Le Faure fait partie des auteurs que l’on peut qualifier de « cousins » de Jules Verne, c’est-à-dire d’auteurs contemporains du grand homme ayant chassé sur les mêmes terres. En effet, il est l’auteur de voyages interplanétaires (Aventures extraordinaires d’un savant russe), ou sur la Lune (Les Robinsons lunaires), d’expédition sous-marine (La Guerre sous l’eau), ou d’exploration arctique (L’Ile de glace), etc.

Et il a, lui aussi, à son palmarès quelques savants sortant de l’ordinaire : Jacobus, l’inventeur du sous-marin de poche le Vindex, capable de couler la flotte allemande ; Charles O’Kerney, l’inventeur d’un puissant explosif qui pourrait rayer la Grande-Bretagne de la carte ; M. Corpiquet, inventeur d’un alliage qui doit révolutionner l’aéronautique… Celui qu’il met en scène dans Le Pays de la soif est beaucoup plus modeste et beaucoup moins dangereux ; il compte même œuvrer pour une bonne cause.

Toujours attaché à enrichir ses romans à partir de l’actualité, Le Faure évoque un problème terrible à l’époque pour l’agriculture en Algérie — et qui continuera de se produire jusqu’à nos jours : les invasions de sauterelles…